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Le quotidien

samedi 21 janvier 2023, par Jean Landré

Le quotidien

Le quotidien commence à s’installer ; il faut préparer la vie en colocation, faire les courses, avec plein d’embûches… Une machine bizarre est manipulée par les clients, à l’entrée des commerces. Elle se révèle être un thermomètre en libre service, datant des contrôles du COVID !
Les jeunes décident de faire bourse commune pour commencer (avec les premiers 100€ changés par Lili pour 3500 Baths).
Préparer la colocation
Il faut penser aux courses :

  • Change sur une borne DAB près d’une grande surface.
  • Pas moyen d’acheter de bière (vente d’alcool autorisée seulement entre 18 et 23h).
  • Achat d’eau minérale. Le réseau d’eau urbain est potable, mais chargé d’aluminium, ce qui ne convient pas à tout le monde !
  • Achat d’une carte SIM pour le téléphone se fait dans l’épicerie d’à-côté.
  • Les mobiles et les passeports sont confiés à la caissière voilée et masquée, pour installation et réglages, moyennant une vingtaine d’euros chacun. Cela s’éternise pour une raison que jean ne comprendra qu’avec l’aide de Lili !

La vendeuse pose des questions que Jean ne comprend pas. Elle montre sur son écran un texte écrit en spaghetti.
Traduction faite, elle demandait simplement la langue de l’utilisateur et n’avait pas choisi la bonne carte qui était rédigée en Thaï et en Birman (car la demoiselle était Birmane) ! Comment pouvait-on savoir ?
À cette occasion, Jean apprend que le code PIN est lié à un abonnement (en Europe). Ici, aucune de ces difficultés occidentales qui hérissent notre interprète ! Alain essaye de capter la conversation et comprend ‘virement’ au lieu de Birman. Ah ah ah !

La traduction

Parmi les tâches quotidiennes de Jean, figure, celle d’interprète. Alain ne parle pas l’anglais et cette langue est le seul PIVOT pour se faire comprendre par les Thaïs ! Jean doit ainsi fréquemment assister son ‘coloc’, ce qui, parfois, ne manque pas de piment. Ici, il doit par exemple traduire une drague en bonne et due forme sur l’iPhone de son ‘coloc’.
Les gens du marketing savent identifier les lieux où se déplacent les clients et adaptent leur marchandise à la cible.
Regardez un peu !
Le destinataire du message a autorisé la copie d’écran. Amusez-vous bien (sans traduction et sans commentaire…) !

Les repas sur le pouce

La première sortie nocturne, est pour se sustenter. Il faut repérer les lieux où l’on peut manger sur le pouce des plats à moins de 2€, toujours très frais et parfumés.

Pour ce début de séjour, les papys se contenteront de boulettes en brochettes, de nouilles au poulet et de riz sucré à la mangue et lait de coco.
Parfois, on peut s’assoir. Les Thaïs cuisinent rarement. Il viennent acheter la nourriture qu’ils emportent dans un sac plastique. Ils feront comme eux pour le dessert. Chaque boutique ne cuisine généralement qu’un seul plat.

Ils vont se créer une géographie des fournisseurs entre la ruelle dix (Soï 10) et la ruelle deux pour devenir autonomes !

Les numéros de ces ruelles sont pairs à gauche et pairs à droite du grand boulevard Pridi, très passager et bruyant. Alain distingue cependant des bruits d’oiseaux et s’amuse beaucoup de voir les poules courir dans ces ruelles, en évitant les nombreux scooters.

Un passage chez le coiffeur complétera la découverte des services.

Jean est prié de suspendre sa mise à jour du blog, pour commencer à sortir du quartier avec Alain. Une réservation est prise pour le théâtre Ekkolo de l’Alliance Française.

  • Avec un taxi, c’est très encombré comme à Paris, surtout un vendredi soir !
  • En transport en commun, ce sera l’aventure !
    Les plan du métro ne sont plus distribuées car tous les passagers consultent Google Maps. Jean demande à Siri, sur l’iPhone d’Alain de télécharger l’application ; c’est celui de Jean qui répond. Les deux vieux étaient perdus. Quelle rigolade ! On entend encore le rire explosif de Lili dans le Klong à côté…

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