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Delta du Mékong.

mercredi 25 février 2015, par Jean Landré

Mercredi 25 février.

Delta du Mékong.

Jean perd la boussole.
L’arrivée du bus à Can Tho s’est faite assez tôt. Installation dans un "Hôtel d’Etat", comme Josette les aime (Ninh Kieu). Jean a commencé à installer son pupitre pour le compte-rendu de la journée. Il ne s’y retrouve pas. Vous constaterez dans le cours de la journée qu’après avoir quitté Hanoï et fait deux heures de route il y a eu diverses balades en bateau et le déjeuner au Cambodge, près de la frontière, dans un bled nommé Xeo Quyt, impossible à trouver sur la carte.

Recherche de l’antimoustics.

Deux heures plus tard, le groupe arrive à Can Tho, une grande ville bien identifiée sur la carte. La frontière du Cambodge est à perpette ou en tous cas à plus de deux heures de route. Avec le guide qui galèje en indiquant que le vietnam ronge petit à petit du territoire sur son voisin, la carte est-elle fausse ? Jean ne décolère pas tant qu’il ne sait pas exactement où il est. On aura sûrement des précisions ultérieurement.

Voici ce que dit le programme.
A 8 heures, un guide vient vous chercher en voiture privée à votre hôtel pour vous emmener vers Dong Thap dans le delta du Mékong (2h30 de trajet)
Vous effectuez une croisière le long des bras de la rivière pour découvrir la vie quotidienne de la région du delta.
Le déjeuner est pris dans un restaurant local.

Restaurant au Cambodge.

Vous prenez ensuite un sampan traditionnel pour découvrir la forêt de cajeputs à Xeo Quyt.
La voiture vous emmène ensuite à Can Tho (3h30 heures de trajet). Vous y prenez le dîner dans un restaurant local.
Nuit à l’hôtel « Ninh Kieu » à Can Tho.

Forêt de cajeputs.

La forêt de cajeputs

Avant cette balade en barque dans la forêt de Cajeputs, nous pensions qu’un "sampan", c’était plus gros que cela. Deux personnes plus le piroguier par embarcation. Les deux barques des touristes occidentaux sont les seules sur le parcours. Ils attirent l’attention d’une petite dizaine de visiteurs qui parcourent le chemin qui jouxte le circuit.

Ils échangent des saluts amicaux de la main. Quelques pancartes ponctuent la visite. Une bombe américaine par-ci a élargi le canal. Un abri par-là pour protéger les Viets. De toutes façons, durant la guerre, ils étaient bien cachés par la végétation et ne pouvaient être repérés par les hélicoptères. Les abris étaient maquillés en tombes. Les américains n’y touchaient pas ! Le guide explique que c’est un parcours didactique pour que les jeunes n’oublient pas ce qu’était la guerre dans ce delta.

Les yeux sur le Mékong.

Info de dernière minute.
Ce n’était pas une farce. Nous étions bien au Cambodge. Jean vien de modifier le tracé de l’itinéraire. Il se sent mieux et va faire un gros dodo car demain, réveil à cinq heures du matin pour aller voir le marché flottant. Il n’y aura pas beaucoup de touristes.

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